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L’évolution du nombre de salles de poker en ligne disponibles en France 🌞.

bilan-ouverture-poker-arjel-suite A la suite de la fusion officiellement annoncée de Betclic et Everest Poker, je vais parler aujourd’hui de l’évolution du poker en ligne en France et particulièrement du déclin du nombre de salle depuis 2010.
  Je joue avec Winamax   Je joue avec Winamax

Évolution des salles de poker en France :

Le 12 mai 2010 : Loi relative à l’ouverture à la concurrence du secteur des jeux d’argent et de hasard. Les opérateurs de jeux en ligne qui souhaitent proposer leurs activités en France doivent obtenir une licence auprès de l’ARJEL (qui est l’Autorité de Régulation des Jeux En Ligne). En 2020, l’ARJEL a été remplacée par ANJ (Autorité Nationale des Jeux). Cette autorité fixe un cahier des charges précis et rigoureux, que les opérateurs doivent respecter. L’ARJEL sera chargé du contrôle des opérateurs de jeux en ligne agréés. L’ARJEL aura aussi pour mission d’engager des poursuites contre les contrevenants.

Le 8 juin 2010, les 19 premiers agréments sont attribués à des opérateurs proposant du poker en ligne, des paris sportifs ou hippiques. Parmi ces opérateurs on retrouve par exemple PokerStars, ou Winamax, PMU poker, Betclic.

Le 25 juin 2010, ce sont cinq nouveaux les opérateurs qui recevront un agrément. Cette liste va continuer à grandir pendant tout le mois de juillet. On comptera jusqu’à 38 licences.

 

A partir du 1 juillet 2010, il est possible de jouer légalement au poker en ligne dans des salles agréées ARJEL en France.

Une chute impressionnante :

Principalement à partir de 2011, le nombre d’opérateurs de poker en ligne ne va cesser de diminuer pour plusieurs raisons :

  •  La concurrence entre les différentes salles, notamment au niveau marketing est très forte et certaines salles dépensent beaucoup, en frais de communication. Certaines salles dépensent beaucoup en frais de communication et ne gagnent pas assez d’argent pour atteindre la rentabilité.
  • Le nombre de joueurs de poker n’étend pas illimité, à un moment donné, le nombre maximum de joueurs est atteint, et ce, bien que certains partent et que d’autres arrivent en permanence.
  • La fiscalité en France étend très désavantageuse pour les joueurs mais aussi pour les salles de poker en ligne qui reversent à l’Etat Français une part très importante du rake.
  • La part de rake qui revient à l’État et étant beaucoup trop importante en France, beaucoup de joueurs récréatifs faibles ou moyens perdent trop rapidement leurs Bankroll et finissent par ne plus jouer.
  • L’inscription dans les salles de jeux en ligne en France et particulièrement fastidieuse. Il faut remplir un formulaire d’inscription, dans lequel on doit renseigner son identité, ses coordonnées bancaires, ses limites de jeux, son lieu de naissance et de résidence, fournir un justificatif d’identité, un justificatif bancaire, attendre de recevoir un code de la validation par la poste, valider son compte joueur et enfin jouer régulièrement car si un compte n’est pas utilisé pendant un an il est tout bonnement fermé et il faut tout recommencer…
  • Le rake étant très désavantageuse dans les salles de poker en France et les cotes des bookmakers français étant particulièrement faible par rapport aux concurrents qui sont se trouvent hors de France, un grand nombre de joueurs se tourne vers l’offre dite « illégale » car plus intéressante financièrement pour les joueurs.
  • À partir de 2010, la chasse aux sorcières est ouverte par Bercy qui traque systématiquement les joueurs de poker gagnant, et leurs confrères parieur, afin de les imposer sur leurs gains de jeux. Il ne suffit pas à l’État de surtaxer les joueurs dans les salles, il faut aussi que l’État français poursuive son acharnement fiscal sur les individus joueurs. Autant dire que ce n’est pas inciter les joueurs français de qualité à résider dans l’Hexagone et à jouer chez les opérateurs du .fr. Les joueurs professionnels de poker, tout comme les bons parieurs choisissent nécessairement l’exil fiscal, ce qui enlève autant de recettes aux salles de jeux made in France et à l’État français (qui n’a toujours pas compris que le matraquage fiscal est équivalent à se tirer une balle dans le pied).
  • Le marché se réduisant, il y a eut phase de fusion entre les opérateurs.
  • Certains opérateur ont atteint une taille qui leur permet de dominer le marché (Pokerstars et Winamax). Les autres n’ont d’autres choix que de se contenter des miettes.
  • En avril 2011, eu lieu ce qui fut nommé le « Black Friday »aux États-Unis. Le département de justice des États-Unis ferma  trois salles de poker dont PokerStars, FullTiltPoker et AbsolutePoker, interpellent la plupart des dirigeants des trois salles de poker concernées et gèlent les avoirs de tous les joueurs des salles sur la planète (pendant un certain temps). Les dirigeants des trois sociétés sont accusés de fraude fiscale, de blanchiment d’argent et d’organisation illégale de jeux d’argent (le poker en ligne étend interdit aux États-Unis à l’époque). À la suite de ce scandale, les joueurs de l’Hexagone ont pu retrouver leurs fonds, mais cet épisode a mis la confiance de nombreux joueurs à rude épreuve. Dans l’Hexagone, seul PokerStars a survécu à cette mésaventure. FullTiltPoker, bien qu’existant encore, ne propose plus de jeux en mode argent réel. Suit un deal de justice, PokerStars s’est s’acquitté d’une énorme amende et du se plié aux exigences du Département of Justice des États-Unis.
  • Suite à la fermeture de plusieurs salles de poker en ligne, plusieurs tournois dans l’Hexagone ont disparu.
 
 
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Dernière mise à jour le .
 

Auteur de l'article : Je m’appelle Fred et je suis fan de gaming depuis toujours. Sur le blog ludo9.com, je vous partage mon expérience, mes avis, mes astuces et mes découvertes. Mon ambition est de vous aider à mieux vous amuser et à gagner.

 

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Citation du moment :

« L’expérience sans théorie est aveugle, mais la théorie sans expérience n’est qu’un jeu intellectuel. »
Emmanuel Kant