Les salles de poker online fermées en France 🌞.

L’ouverture à la concurrence des jeux en ligne en France a suscité beaucoup d’espoir parmi les joueurs, mais aussi parmi les opérateurs de jeux en ligne. En 2010, tout était nouveau. Il y eut tout d’abord la loi autorisant légende, puis la création de l’ARJEL (remplacé parl’ANJ en 2020), chargée de réguler les jeux en ligne en France. Il y avait, pour les joueurs, l’espoir de pouvoir jouer librement, dans un contexte sécurisé. Pour les opérateurs, c’était pour certains, l’occasion d’arriver sur un marché neuf, de pouvoir faire de la publicité, de prendre ou de consolider des parts de marché.

Plus d’une trentaine de licences ont été demandés est accordées par l’ARJEL à partir de 2010, pour le seul poker en ligne. L’actualité du poker en ligne fut particulièrement riche en 2010. Parmi les opérateurs certains étaient déjà bien implantée au niveau mondial, d’autres de façon plus local et enfin certains se sont improvisés gérants de room de poker.

Plusieurs années après, force est de constater que beaucoup d’opérateurs n’ont pas survécu très longtemps. Il faut dire que certains n’était là que par opportunisme. Ils n’avait pas vraiment le poker dans leur ADN. D’autres se sont imposés assez rapidement comme des leaders tel que PokerStars ou Winamax.

Je joue avec Winamax

Une fin d’aventure assez rapide :

La promesse du législateur était belle : 2 ans après l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne en France, un audit devait être fait et la loi allait être adaptée. Mais malheureusement pour l’industrie naissante, et pour les joueurs, cet audit n’a jamais eu lieu et la loi n’a pas évolué depuis 2010. La fin de partie était proche. Beaucoup d’acteurs qui se sont lancés dans l’activité du poker en ligne n’avaient pas les reins un suffisamment solide pour pouvoir tenir plusieurs années face à une concurrence très sévère, un taux de taxation trop élevé, un nombre de variantes autorisées insuffisant, un réservoir de joueurs qui s’amenuisait, à mesure que le temps passait.

La lente dégringolade du poker en France depuis 2010 :

Comme je viens de l’évoquer le plus haut, l’environnement du poker en France était particulièrement difficile pour les opérateurs depuis 2010. Dès le départ, certains avaient professer qui ne resterait que 5 opérateurs, tout au plus, à l’arrivée. finalement, on est pas très loin de cette prévision. Si certains opérateurs n’était pas très légitimes, d’autres avaient leur place. On peut même regretter que certains acteurs n’aient pas davantage persister comme par exemple Barrière Poker qui avait un logiciel prometteur, même s’il n’était pas tout à fait parfait (notamment au niveau graphique). Il aura fallu attendre 2016 pour que de nouvelles variantes soient enfin autorisées et la fin de l’année 2017, pour que le partage des liquidités devienne une réalité. Il faudra probablement patienter encore un peu, pour que la taxation exorbitante sur le poker deviennent plus réaliste. Tous ces facteurs mis bout-à-bout, expliquent un peu la réduction des effectifs parmi les rangs des opérateurs de poker en France.

Première publication, le 13 septembre 2017.
Dernière mise à jour le 13 février 2024.

Auteur de l'article : Je m’appelle Fred et je suis fan de gaming depuis toujours. Sur le blog ludo9.com, je vous partage mon expérience, mes avis, mes astuces et mes découvertes. Mon ambition est de vous aider à mieux vous amuser et à gagner.