Un ordinateur bat l’homme en Heads-Up en Poker Limit 🌞.

Manuel Bevand dans sa conférence TEDx dont le sujet était : «The Anticipation Game: l’homme, le jeu et la machine » nous parlait d’un point atteint « lorsque le programme dépasse en compétences les meilleurs joueurs humains », comme pour le Backgammon ou aux échecs actuellement. La science évolue à grands pas. Le conférencier, et joueur de poker, nous parlait ensuite d’un autre point, plus cruciale encore, qui était celui ou « Le programme est capable de déterminer chemin vers la victoire de façon systématique. Il joue donc parfaitement. ». On n’en est à ce stade, au jeu de dames, depuis le début des années 80. C’est également le cas, depuis peu, pour le jeu, en  Heads-up Texas Hold’em Limit Poker, selon un selon un article, paru dans le magazine Nature, en janvier 2015*.   Je joue avec Winamax   Je joue avec Winamax  

De Deep Blue, à aujoud’hui :

Tout le monde se souvient de Deep Blue, le super ordinateur IBM, qui en 1997, a vaincu Garry Kasparov (qui était considéré comme le meilleur joueur d’Echecs, de la planète), bien que cette victoire était discutable, à posteriori. Le chercheur Michael Bowling et ses collègues de l’Université de l’Alberta à Edmonton, au Canada, en collaboration avec les développeurs de logiciels finlandais Oskari Tammelin, a créé un ordinateur et un programme, joueur de poker, qui est capable de vaincre les meilleurs joueurs de poker du monde en Heads-up Texas Hold’em Limit Poker sur un nombre significatif de partie.  

La difficulté de créer un programme de jeu de poker :

Le poker représentait une grande difficulté pour les programmes, car c’est un jeu à informations imparfaites. En effet, on ne connaît pas les cartes des adversaires, ni celles qui ne sont pas dévoilées lors des différents tirages que sont le Flop, la Turn et la River. De plus, poker pose le problème de la vérité et du mensonge, avec la possibilité de bluffer, ou de sous-jouer avec certaines cartes.  

Les innovations majeures de ce programme ont consisté en une plus grande rapidité de traitement des informations, mais aussi à obtenir un taux de bluff optimale, et cela grâce aux théories mathématiques du poker. Ces avancées en matière d’intelligence artificielle pourraient bénéficier, dans l’avenir au secteur de la finance ou encore à celui de la médecine, selon le chercheur Michael Bowling lui-même.

Un petit bémol :

Il est à noter que pour cette expérience, les chercheurs ont réduit au maximum le nombre de facteurs, en ne s’intéressant qu’au Heads-Up, ce qui élimine toutes les interactions entre différents joueurs, mais aussi en choisissant une variante du Poker très particulière car il s’agissait du Limit et non pas du Pot Limit ou du No Limit, ce qui à contribuer, ici encore, à réduire la complexité.  

  *L’article de la revue Nature : http://www.nature.com/news/game-theorists-crack-poker-1.16683  

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