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Poker : guide sur le poker, pour jouer en ligne ou en live.

Le poker. Le poker est un jeu facile à apprendre, qui peut se jouer en ligne, ou en live (à la maison, dans un club ou dans un casino, par exemple). Pour jouer au poker, il faut d’abord apprendre les règles du jeu. Ensuite, vous pouvez vous intéresser à la stratégie et aux tactiques qui permettent de gagner plus souvent. Il existe de nombreuses variantes de poker. La plus connue et la plus pratiquée à travers le monde est le Texas Hold’em No Limit poker. Concrètement, cette variante, qu’on appel souvent tout simplement le poker se joue avec un paquet de 52 cartes (de préférence en plastic) et des jetons. Une partie de poker est constituée d’une multitude de coups. Dans cet article, je vais vous expliquer très simplement quelles sont les principes du jeu et comment jouer à ce jeu passionnant. Je vais vous donner des astuces de stratégies et des tactiques pour gagner plus souvent. Je vais aussi vous parler des endroits qui permettent d’y jouer. Enfin, je vais vous parler de l’histoire de ce divertissement et je vais  vous donner des pistes pour développer votre culture du poker. Bref, cette page est un guide complet à destination des personnes débutantes et intermédiaires.

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Règles du poker :

Pour éviter au maximum les erreurs et rafler le plus de gains possible, il est important d’adopter de bonnes méthodes de jeu. Le jeu ne se limite pas aux connaissances des règles du poker ou à la manière de jouer, car il fait aussi appel à la psychologie, au calcul, au bon sens, à la réflexion, à l’observation, à la logique, aux concentration, à la maîtrise de soi, etc. Cependant, le règlement du jeu est le premiers élément à connaître pour espérer gagner.

Le poker est un moyen sympathique pour passer du temps entre amis, mais ce jeu permet également d’en apprendre un peu plus sur soi-même, sur les autres et sur les situations. Pour remporter une partie de poker, avoir une bonne main de départ n’est pas toujours suffisants. Vous devrez aussi apprendre à ne pas montrer vos émotions et même à parfois à simuler des attitudes. Mais voyons d’abord ensemble les principaux aspects règlementaires du jeu.

En effet, il y a deux manières de gagner un coup : soit vous obtenez une main supérieure à celle de vos adversaires ou alors vous recourez au bluff pour leur faire croire que vous avez une meilleure main. Il peut arriver qu’à la fin d’un coup (manche), il y ait une unique personne qui empoche le montant du pot ou alors plusieurs vainqueurs qui se partagent les gains en parts égales.

Le matériel et l’organisation :

Matériel disponible sur Amazon. Pour jouer au poker entre amis, il vous faut un jeu de 52 cartes (de préférence en plastique), des jetons (marqués avec des valeurs pour plus de confort de jeu) ayant des valeurs différentes et êtres au minimum deux joueurs. L’idéal serait d’opter pour des cartes en plastique, car ces dernières peuvent se tordre sans être pliées et sont plus résistantes que celles en carton. De plus, elles sont plus souples et plus glissantes (ce qui est très pratique lors de leur distribution). Les noms des cartes hautes d’un jeu de poker sont toujours en anglais. Ainsi, le roi est un King (K), la dame est une Queen (Q), le valet est un jack (J) et le 10 est parfois nommé Ten (T).

En ce qui concerne le nombre de participants, celui-ci dépend du format de jeu que vous choisissez. Ainsi, à deux, vous jouez en head-up (tête-à-tête). Si votre partie rassemble de 3 à 6 adversaires, vous jouez en short-handed et entre 7 et 10 adversaires, on parle de full ring. S’il y a plus de 10 participants, il faut alors ouvrir d’autres tables.

Les 10 combinaisons :

Il existe dix combinaisons qui sont appelées des mains. Après les différents tours d’enchère, c’est la valeur de la main que vous possédez qui déterminera si vous remportez le coup ou non. Sachez qu’une combinaison est toujours constituée de 5 cartes au Texas Hold’em Poker. Si une combinaison est composée de moins de 5 cartes, elle est alors complétée par la carte la plus haute disponible (exemple : carré de dames + un As. Ce qui fait bien 4 (dames) +  1 (As) = 5 cartes). Retenez que plus une main est puissante et plus il est rare de l’avoir. Voici les 10 mains du poker, de la plus forte à la plus faible :

Quinte flush royale :

Cette main est tout simplement imbattable. Elle est constituée d’un As, d’un Roi, d’une Dame, d’un Valet et d’un dix. Ces cartes doivent toutes avoir la même couleur (pique, cœur, trèfle ou carreau). Quand on parle de couleur, il faut comprendre symbole (pique, cœur, trèfle ou carreau).
Exemple :  T ♡ J ♡ Q ♡ K ♡ A ♡

Quinte flush :

Elle se compose de cinq cartes successives de la même couleur (4, 5, 6, 7, 8 de cœur par exemple). Si deux adversaires présentent cette main, c’est la carte la plus haute de toute la suite qui permet de l’emporter.
Exemple : 8 ♡ 9 ♡ T ♡ J ♡ Q ♡

Carré :

Cette main comporte quatre cartes identiques (en termes de valeur) et une dernière différente appelée « kicker » (autre carte la plus haute). On parle de carte identique lorsqu’elles possèdent la même valeur (comme les 4 As par exemple). En cas d’égalité de plusieurs participants, c’est le kicker fait gagner le coup à son détenteur.
Exemple : Q ♡ Q ♢ Q ♤ Q ♧ + une autre carte

Full :

Le Full se compose de trois cartes identiques et de deux autres identiques. En cas d’égalité dans un coup, celui qui gagne est celui qui possède les 3 cartes les plus fortes, puis les 2 autres.
Exemple : Q ♡ Q ♢ Q ♤  +  6 ♧ 6 ♡

Flush :

Il s’agit d’un assemblage de cinq cartes ayant la même couleur et dont l’une au moins ne suit pas les autres pas. Ici aussi, c’est la carte la plus haute qui gagne s’il y a égalité.
Exemple : Q ♡ 4 ♡ 9 ♡ 2 ♡ 6 ♡

Quinte (ou suite) :

La suite est composée de cinq cartes successives, dont l’une, au moins à une couleur différente des autres. La victoire est assurée par la valeur de la carte la plus haute. Notez qu’ici, l’As peut être la plus grande carte (As, K, Q, J, T) ou la plus petite (5, 4, 3, 2, As).
Exemple : 2 ♡ 3 ♢ 4 ♤ 5 ♧ 6 ♡

Brelan :

C’est un ensemble de trois cartes de valeur identiques et 2 autres de valeur différentes. À titre d’exemple, vous pourrez avoir 3 rois. S’il y a une égalité, c’est la carte isolée ou le kicker ayant la plus grande valeur qui gagne. En cas d’égalité du kicker, c’est la valeur du deuxième kicker qui compte.
Exemple : Q ♡ Q ♢ Q ♤ (et deux autres cartes)

Double paire :

Ce groupement s’obtient avec 2 paires différentes. Par exemple, un doublé de deux et un doublé de dix (avec un As, comme kicker, par exemple). La carte différente constitue le kicker, dont la valeur désignera le gagnant en cas d’égalité. Exemple : Q ♡ Q ♢  +  9 ♤ 9 ♧ + une autre carte

Paire :

Elle est composée de deux cartes identiques et de trois autres différentes. Ce sont les valeurs de l’une ou l’autre de ces cartes différentes qui désigne le vainqueur en cas d’égalité entre deux mêmes paires.
Exemple : Q ♡ Q ♢ + trois autres différentes

Carte haute ou hauteur :

On appelle « carte haute », tout assemblage différent de toutes les associations précitées. Elle est gagnante lorsqu’elle comporte un As et éventuellement le meilleur kicker. Ici encore, le kicker permet souvent de faire la différence en cas d’égalité.
Exemple : Q ♡ + quatre autres différentes

L’ordre des cartes :

La hiérarchie est établie en fonction de leur valeur. Voici l’ordre, de la plus grande à la plus petite : A (As), K (King pour Roi),  Q (Queen pour reine), J (Jack pour valet), T ou 10 (pour Ten = chiffre 10), 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2.

Aide mémoire à imprimer pour vos parties entre amis :

Les associations (pdf). Voici un aide-mémoire des 10 mains de poker, que vous pouvez télécharger et imprimer gratuitement sur une feuille de papier A4. Le document comprend 9 fois un petit aide-mémoire que vous pouvez distribuer à chacun de vos amis débutants, lors de vos parties entre amis. Le document est au format PDF, facile à découper.

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L’organisation d’une partie :

Avant de démarrer le tout premier coup de poker, un donneur est désigné (encore appelé dealer). Traditionnellement, la place du 1er dealer est attribuée au hasard. Le donneur n’est autre que celui qui est chargé de distribuer les cartes. Pour pouvoir faire la différence entre lui et les autres participants, un bouton sur lequel il est écrit « D » ou donneur (ou encore dealer) est placé sur le tapis, juste devant lui. Le dealer change à chaque coup, en suivant le sens des aiguilles d’une montre.

Les blindes sont des mises obligatoires dont les deux protagonistes qui se retrouvent après le donneur (dans le sens des aiguilles d’une montre) doivent s’acquitter (avant la distribution des cartes). La personne située immédiatement à gauche est en position de petite blinde (small blind) et la suivante est en position de grosse blinde (big blind). Ces deux personnes changent aussi de rôle à chaque coup en suivant le mouvement du dealer. Les individus en position de petite et de grosse blinde sont tenus de s’acquitter d’une certaine somme qui a été définie à l’avance et qui reste fixe pendant toute la partie, en cash game. Cette contribution obligatoire s’effectue avant la distribution des mains privatives. Le montant des blindes peut évoluer graduellement au cours de la partie, suivant des paliers de temps (appellés niveaux) dans le cadre d’un tournoi ou d’un sit and go.

Une partie de poker est composée d’une succession de coups. Un coup débute avec le dépôt des blinds et se termine soit après le showdown (dévoilement), soit lorsqu’il ne reste plus qu’un seul participant dans le coup (les autres s’étant couchés).

Les mises obligatoires (blind et ante)  :

Le mot « blind » signifie « aveugle » en anglais. Il s’agit d’une contribution obligatoire effectuée par les deux personnes qui parlent tout de suite après le dealer. Cette apport obligatoire s’effectue avant même la distribution des cartes. Elle constitue également un enjeu avant le démarrage de la partie, car sans cet enjeu forcé, tous les petits malins attendraient d’avoir une excellente main avant d’entrer dans un coup.

Lorsque le small blind dépose une unité sur le tapis, habituellement, le big blind doit en déposer le double (exemple 1 jeton pour la small blind et 2 jetons pour la big blind). Au cours de certaines parties, le montant des blindes augmentent au fur et à mesure que le jeu évolue (en sit and go et en tournoi), mais pas en cash game (le montant des blindes reste fixe). Il existe parfois aussi des antes. Ce sont aussi des mises obligatoires, mais à la différence des blindes, celles-ci s’appliquent à tous participants à la partie. Les personnes qui sont en position de blind déposent aussi un ante chacun en plus de leurs blinds respectives. En cash game, il n’y a généralement jamais d’ante alors que dans une partie de sit and go ou dans un tournoi, les antes commencent souvent à un niveau prédéfini, mais pas nécessairement en début de partie. 

Les différences entre une partie de cash game, un tournoi  et un sit and go :

Dans une partie de cash game, les blindes sont fixes. C’est-à-dire que leurs montants sont définis au début de la partie et elles ne varient pas avec le temps. Dans une partie de cash game, tout nouveau participant peut s’assoir sur le siège libre de son choix. Un nouveau participant peut s’assoir quand il le souhaite et partir quand il le décide. En cash game, si quelqu’un perd la totalité ou seulement une partie de sa cave (son capitale pour la partie), il peut recaver, c’est-à-dire recharger son capitale pour poursuivre la partie. Une partie de cash game pourrait donc ne jamais se terminer si les joueurs se succèdent à l’infini. 

Dans un tournoi ou dans un sit and go, lorsque quelqu’un perd tous son capitale de départ, il est éliminé de la partie (sauf en cas de rebuy autorisé, qui permet à celui qui est éliminé de recaver (acquérir de nouveaux jetons) pendant un temps limité). La fin de la partie d’un tournoi ou d’un sit and go se termine lorsqu’il ne reste plus qu’un seul participant et qu’il possède tous les jetons disponibles. La seconde particularité importante des tournois et sit and go est que le montant des blinds augmentent au fur et à mesure que le temps passe, en fonction de niveau qui sont définis à l’avance. Par exemple, on peut décider que toutes les 10 minutes, on change de niveau.  

Dans un tournoi et dans un sit and go, les places sont attribuées aléatoirement aux participants. Ce sont les organisateurs du tournoi qui décident du montant du tapis de départ, du niveau des blinds, du temps de chaque niveau, de l’éventualité ou non des antes et du moment où celles-ci vont apparaître.

Ce qui différencie un tournoi d’un sit and go, c’est le moment où la compétition débute. En effet, dans un tournoi, le jour et l’heure du début de la partie sont connus de tous. Alors que dans un sit and go, c’est le nombre de places disponible qui détermine le moment où commence la partie. Par exemple, dans un sit and go à 10 places, lorsque les 10 places sont occupées, le sit and go débute. En règle générale, les sit and go comportent peu de places (en général de 2 places à 50), car sinon, l’attente avant le début de la partie serait trop longue. Au-delà de 50 places disponibles, les organisateurs ont tendance à plutôt créer des tournois, pour des raisons d’organisation.

La distribution des cartes :

Au début d’un coup, ceux qui sont en position de small blind et de big blind doivent s’acquitter de leurs mises obligatoires. S’il y a des antes, chacun doit aussi payer sa redevance. Le dealer mélange le jeu et le fait couper par un autre gamer (ou celui qui distribue fait mélanger le jeu par un quelqu’un d’autre se charge de la coupe), puis il distribue d’abord une carte à chacun, à commencer par la small blind et en suivant le sens de rotation des aiguilles d’une montre. Après avoir servi tous les participants, il recommence la même opération et termine par lui-même. Chacun se retrouve donc avec deux cartes privatives (qu’il ne doit pas monter à ses adversaires) et c’est à partir de ce moment que les tours de mises commencent.

 

Déroulement d'un coup.

Dealer : appelé aussi donneur, c’est celui qui distribue les cartes ou qui joue ce rôle (si un croupier se charge de la distribution). La place du dealer est considérée comme la meilleure, car celui qui joue ce rôle est le dernier à parler après le flop. Il dispose donc de toutes les informations utiles pour pouvoir agir de façon pragmatique et bien souvent opportuniste. Un bouton dealer est toujours placé devant le dealer afin qu’en cours de partie, personne n’oublie qui joue le rôle du dealer.
Small Blind : avant chaque nouvelle distribution des cartes, la personne en position de small blind doit déposer une unité sur le tapis.
Big blind : avant chaque nouvelle distribution, l’individu en position de big blind doit déposer deux unités de jeu sur le tapis.
UTG : UTG signifie « under the gun », c’est-à-dire « sous le pistolet ». Cette position est appelée ainsi, car le malheureux qui est en position « under the gun » est le 1er à parler preflop, ce qui est très inconfortable, car il n’a aucune information sur le jeu de ses adversaires alors qu’il est le 1er à en donner en agissant avant les autres.
UTG + 1 : celui qui se trouve en position UTG + 1 n’est guère mieux loti que son prédécesseur, car il sera parmi les premiers à s’exprimer et donc à dévoiler ses intentions aux autres.
Cut Off : cette position désigne celui qui se trouve juste avant le dealer. Cette position est très bonne, car celui qui est à cette place sera l’avant-dernier à parler après le flop (le dernier à parler après le flop est celui qui distribue). Lorsque vient son moment de prendre la parole, il dispose de beaucoup d’informations sur les actions les adversaires qui se sont exprimés avant lui. S’il décide d’entrer dans un coup en misant ou en relançant, il rend la tache compliquée au dealer qui préférera souvent abandonner le coup, s’il n’a pas une très bonne main. 

Les actions possibles : se coucher, checker, suivre, miser ou relancer.

Dès que la distribution des cartes privatives est achevée, les enchères commencent par la personne située tout juste après celui qui à déposé la big blind. Ce dernier peut choisir de se coucher (fold : le joueur jette ses cartes au milieu de la table (avec flegme) et il quitte ainsi le coup ; il devient spectateur), suivre la big blind ou relancer en fonction de la main qu’il a reçue ou de l’impression qu’il veut faire à ses adversaires. Dans une partie de poker en vis-à-vis, la parole prime sur l’action.

Pour éviter toute confusion, vous devez annoncer ce que vous faites. Par exemple, si vous suivez, ou si vous misez, annoncer que vous suivez ou que vous misez, puis annoncez le montant que vous engagez. Cela évitera bien des problèmes, notamment des problèmes d’erreur de calcul, ou encore les gestes de maladresse, ou l’égrainage (action de poser un jeton après l’autre et pas l’ensemble de ceux qu’on veut engager ; cette pratique est à bannir). Par convention, si vous poser un seul jeton et que vous gardez le silence, cela signifie un call, même si la valeur du jeton dépasse largement le montant nécessaire au call, alors ne soyez pas avare de parole, la partie n’en sera que plus sympa et fluide.

 Si quelqu’un se couche, il jette sa main (en douceur) en les gardant masquées au centre du tapis et se retire ainsi du coup. S’il suit la grosse blinde, on parle de call (suivre), il dépose alors devant lui, le même montant que celui déposé par la big blind (dès que vous vous engagez dans un coup, posez chaque jeton distinctement devant vous et pas dans le tas constituant le pot, car sinon le comptage en deviendrait difficile ; la provenance de chaque jeton doit toujours rester identifiable pour réduire les risques de triche, mais aussi les conflits inutiles). Par contre, s’il relance (la relance se dit raise en anglais), un joueur dépose un montant supérieur à celui posé par la big blind (le montant est alors, par convention, au minimum du double de la relance initiale, dans les parties entre amis (le mode de calcul classique est un tout petit peut plus compliqué que cela, mais dans les parties en face-à-face, cette règle aménagée est très largement utilisée et permet d’éviter les calculs interminables et les discutions stériles sur le bon montant de la relance minimum. Je vous recommande de vous mettre d’accord sur cette règle avant même de commencer la partie).

Lorsque le 1er jouer qui doit parler a agi, le suivant qui se trouve juste à sa gauche réalise alors l’une des actions possibles (se coucher, suivre, miser, relancer, surrelancer) et ainsi de suite pour tout le monde. À la fin du tour d’enchère, la petite et la big blind peuvent aussi décider de se coucher, de suivre les mises des autres adversaires ou alors de relancer, voire de surrelancer. En cas de relance d’un des participants, les autres ont alors la possibilité de se coucher, de suivre ou de surrelancer et ainsi de suite jusqu’à la hauteur de leur tapis, s’ils le souhaitent.

À partir du deuxième round d’enchère (2eme manche), qui débute après que le flop (le dealer brûle une carte (il dépose la première carte du paquet sur l’espace de jeu, face masquée, elle ne sert pas pendant le coup. Ce geste sert à réduire les risques de triches), puis il dévoile le flop, c’est-à-dire les 3 cartes suivantes, qui sont retournées faces visibles) a été dévoilé, un deuxième round de mise commence par la personne (encore en jeu) située à la gauche du donneur et ainsi de suite. Chacun peut soit dire « parole » (check), miser (raise), relancer (re-raise), suivre (call), ou encore se coucher (fold). Ici, lorsque quelqu’un décide de jouer, cela revient pour lui à s’aquitter la somme qu’il veut (qui est au minimum équivalente à la big blind). Par contre, si un autre adversaire relance, il doit mettre une somme plus élevée (au minimum 2 fois le montant précédent).

 

Exemple de boutons d'action.

 

Si quelqu’un décide de suivre dépose un montant égale à celui de son prédécésseur. Se coucher signifie toujours abandonner le coup. L’action check (c’est équivalent à dire « parole« ) consiste à rester dans le coup sans engager un seul jeton, mais cela n’est possible que si vous êtes celui qui parle avant les autres durant un tour, ou si les autes avant vous ont tous checkés. Le check n’est pas possible preflop, car pour entrer dans le coup, il faut alors au moins déposer le même montant que celui déposé par celui qui est en position de big blind, dans un pot non relancé.

Le déroulement d’un coup (les tours d’enchère)  :

Après le dépôt des deux blindes et la réception des deux cartes privatives par chacun, le premier tour d’enchère commence. Généralement, un coup de poker (sorte de manche) comporte jusqu’à quatre tours d’enchères encore appelés « street ». Le coup peut s’arrêter à tout instant, s’il ne reste plus qu’un seul joueur en jeu (les autres s’étant couchés).

Preflop :

Ici, chacun s’exprime dans le sens des aiguilles d’une montre à partir du personnage à gauche du big blind, encore appelé UTG (Under The Guns : sous le pistolet, comme ce joueur parle avant ses adversaires, sa position est risquée). Les participants ont la possibilité d’effectuer toutes les actions excepté le check. Ce moment est appelé le « preflop ».

Le Flop :

La deuxième street est appelée « Flop ». Elle débute lorsque le dealer place trois cartes communes faces découvertes sur le tapis après avoir brulé une carte. Les adversaires encore en course effectuent ensuite un tour de mise, à commencer par la small blind. Toujours en suivant le sens des aiguilles d’une montre, les participants peuvent effectuer toutes les actions possibles. À la fin de ce moment d’affrontement, la troisième street débute.

La Turn :

Le troisième round d’enchère est appelé « Turn ». Il commence lorsque le dealer retourne la quatrième carte commune sur le tapis (toujours après en avoir brulé une). Ici aussi, ceux qui restent s’affrontent à coups d’enchères avec toutes les actions possibles.

La River :

Enfin, le dernier round commence lorsque le donneur dévoile la dernière carte commune (après en avoir brulé une dernière). Cette street est appelée « River » et les cinq cartes retournées forment le board. À l’issue de cette confrontation, s’il reste au moins 2 personnes en jeu, c’est le dévoilement, appelé aussi « Showdown« . Ceux qui sont encore en jeu au moment du showdown dévoilent leurs mains afin qu’elles soient comparées et de sorte que chacun sache qui a la meilleure main ou, s’il y a égalité et donc partage de la somme accumlée pendant le coup. S’il y a eu une mise, une relance juste avant le showdown, c’est celui qui a misé ou relancé qui doit montrer sa main avant les autres. S’il n’y a pas eu d’enchère après le dévoilement de la river, les adversaires montrent leur jeu dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du Small blind. Lors du showdown, si quelqu’un estime que sa main est moins bonne que l’une de celles qui sont déjà dévoilées, il a la possibilité de la folder (c’est pourquoi il est important de ne jamais montrer ses cartes privatives avant que ce soit à vous de parler).

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Apprendre le poker :

Maîtriser les aspects techniques du jeu :

Les bases du jeu. Apprendre le poker commence d’abord par apprendre les bases du jeu et notamment des tours de mises, le déroulement des coups, ou encore les mains de poker, puis dans un deuxième temps, il faut prendre conscience des probabilités, du calcul des cotes, c’est-à-dire du côté mathématique du jeu. En parallèle, il est également nécessaire de découvrir et de faire sien les aspects tactiques et les stratégies qui permettent de gagner plus et plus souvent et de perdre moins et moins souvent. Ces deux aspects du jeu sont des savoirs qu’il faut acquérir et qui doivent être mis en pratique lors de vos sessions de jeu, mais aussi après, en effectuant des revues de sessions dans lesquelles vous analyser les causes de vos échecs et vous identifiez vos points forts à parfaire.

Voici un aide mémoire au format PDF (à télécharger et à imprimer gratuitement) qui permet de retenir les principaaux éléments à retenir, lorsque vous êtes débutant.

Comprenez votre environnement de jeu :

Vous devez savoir que chaque limite représente un niveau moyen. Par exemple, cela signifie que si vous jouez en cash game, à une limite de 0,01 / 0,02 € (NL2), le niveau moyen des opposants que vous allez rencontrer sera plus faible qu’à la limite 1/ 2 € (NL20) et à fortiori à la limite 10 / 20 € (NL200). Plus vous montez en limite et plus le niveau moyen des adversaires que vous rencontrez seront sera élevé. Conséquence logique : si vous ne parvenez pas à vaincre largement les gens d’une limite quelconque, ce sera encore moins le cas pour les limites supérieures. Beaucoup de gens naïfs pensent que le poker, c’est du fric facile, mais en réalité, c’est tout le contraire. Si vous arrivez à gagner au poker, chaque centime est obtenu au prix une lutte acharnée, mais aussi de nombreuses heures d’apprentissage, de travail et de réflexion en amont. Pour parvenir à vaincre une limite (sous-entendu les adversaires moyens d’une limite), il vous faudra beaucoup travailler, même pour les limites les plus basses. Le fric facile au poker, cela n’existe pas !

 

Exemple de tables virtuelles.

 

Travaillez votre jeu :

Tous les compétiteurs qui ont obtenu des résultats sur le moyen et le long terme, c’est-à-dire les joueurs gagnants, sont des gens qui ont travaillé et le plus souvent énormément. Ces compétiteurs ont pris le temps de bien comprendre tous les aspects techniques du jeu, ils ont étudié les stratégies en lisant des livres sur le sujet, des revues spécialisées, en regardant des vidéos sur le poker, en échangeant sur les forums spécialisés. Ils se sont parfois fait coacher. Ils ont aussi effectué un énorme travail sur leur propre jeu notamment en utilisant des trackers pendant leurs cessions sur le net (un tracker est un logiciel additionnel qui enregistre toutes les mains que vous jouez et qui permet d’établir des statistiques sur votre propre jeu et sur celui de vos adversaires. Exemple : Holdem Manager, Poker Tracker, Poker Copilot, ou encore Xeester. Ces logiciels sont légaux est acceptés par la plupart des salles de poker sur le web (sauf Unibet). Ils coûtent en moyenne autour de 70 € ou ils sont proposés sur abonnement). Si les traqueurs permettent d’obtenir des statistiques sur votre jeu et sur celui de vos adversaires un lorsque vous êtes assis aux tables virtuelles, ils sont aussi très intéressants, après vos sessions de jeu pour étudier vos leaks (littéralement fuite, qui pourrait aussi être traduit par vos points faibles) ou ceux des autres.  Ce travail, d’après session est indispensable pour tout compétiteur qui veut vraiment progresser au poker. 

Travaillez votre mindset (état d’esprit) :

Il y a un troisième pilier de l’apprentissage du poker qui ne concerne pas seulement cette distraction, mais votre vie tout entière et qui est intimement lié à votre pratique du poker, c’est la gestion de votre état d’esprit et de vos émotions. J’ai rencontré beaucoup de rivaux qui étaient arrivés à un bon niveau technique, mais qui stagnaient et qui finissait par se lasser ou régresser parce qu’ils ne travaillaient pas sur eux-mêmes. Travailler sur vous-même implique d’apprendre à vous connaître, à développer votre mindset (état d’esprit), à gérer ses émotions. Sans ce travail sur vous-même, vous pourrez certes obtenir quelques résultats sur le court terme, mais il vous sera impossible de pérenniser les résultats sur le long terme.

Ayez une vraie gestion de bankroll :

Votre bankroll, c’est votre capitale, que vous jouiez sur le net ou en face-à-face. Un bon joueur de poker doit donc augmenter sa bankroll progressivement, grâce à ses gains de jeu, au fur et à mesure qu’il progresse. Si la majorité des joueurs de poker sont perdants, c’est parce qu’ils ne sont pas les efforts suffisant pour maîtriser les aspects techniques, psychologiques émotionnels du jeu et qu’ils ont une gestion de bankroll calamiteuse, c’est aussi simple que cela.

En effet, les joueurs récréatifs réguliers ont tous en commun qu’ils se sont tous arrêtés d’apprendre le poker au niveau 1 (connaître le fonctionnement globale du jeu) et pour certains au début du niveau 2 (connaître quelques aspects tactiques et stratégiques). Aucun n’est passé au niveau 3, qui consiste à travailler son jeu suffisamment (et pas en dilettante). Quant à la gestion de bankroll, la très grande majorité ignore ce que c’est et l’autre partie n’en tient pas compte. Je ne parle même pas du travail sur soi (mindset et émotion) qui est complètement ignoré par presque toute la population alors que ce sont parmi les choses les plus importantes de la vie.

Tous les champions de poker professionnels sont passés par des hauts et par des bas. Certains se sont même brooke (perdre l’intégralité de sa bankroll), plusieurs fois de suite. Les seuls qui ont réussi avoir une carrière longue sont ceux qui ont mis en place une réelle gestion de bankroll. Avoir une gestion de bankroll consiste tout simplement à ne jamais mettre en jeu plus d’une fraction de son capitale. Par exemple 1 à 2 % au maximum. Cela signifie que si votre capital de jeu est de 100 €, vous ne devez pas participer à des parties de plus de 1 à 2 €. Si vous êtes débutant, je vous recommande même de jouer exclusivement en mode monnaie fictive, tant que vous n’avez pas réussi à vaincre toutes les limites du mode monnaie fictive. Puis quand vous êtes devenu la Queen ou le King du mode monnaie fictive, je vous recommande de commencer avec un bankroll management en monnaie réelle de 0,5 %, voir 0,25 % (ce n’est pas forcément très sexy comme proposition, mais c’est la meilleure manière de ne pas vous ruiner) si on reprend notre exemple d’une bankroll de 100 €, cela vous autoriserait à jouer des parties à 0,25 ou 0,50 € au maximum tant que vous n’avez pas fait fructifié votre bankroll. Si vous n’avez pas encore de gestion de bankroll, il est tant de modifier vos habitudes. 

Le poker en live :

Il existe deux manières de pratiquer le poker. Il y a le poker en face-à-face, qui se pratique avec des cartes et des jetons, souvent sur un tapis de jeu ou une vraie table, dans lequel vos adversaires à sont assis à côté, ou en face de vous et celui qui se joue sur la toile, avec un ordinateur, un smartphone ou une tablette (depuis 2011, date de sortie de la première application de poker pour mobile par Winamax, les applis se sont améliorées, version après version). Le poker en vis-à-vis peut se pratiquer à la maison, chez des amis, dans un club de poker amateur, dans un club de jeux (anciennement appelé cercle), ou encore dans un casino ou dans lieu particulier, lors d’un tournoi. Dans le véritable poker, vous ne jouez jamais contre la banque ou le casino, mais contre des adversaires en chaire et en os. Les deux formes de poker en face-à-face les plus connues sont la partie de cash-game qui est parfois diffusée à la télévision (notamment les parties de high stackes, les parties en très hautes limites) ou le tournoi (rassemblant de quelques dizaines de rivaux à plusieurs milliers), qui a généralement lieu dans un casino. Si vous décidez de faire une partie entre amis, à la maison vous avez le choix entre le mode cash game et le mode tournoi. Pour jouer dans de bonnes conditions, je vous conseille d’utiliser des cartes en plastique de bonne qualité, des jetons affichant une valeur, un tapis de jeu ou une table de poker et un timer (vous pouvez utiliser le compte à rebours de votre smartphone ou des applications dédiées en cherchant « timer poker » dans les applications gratuites pour smartphones et tablettes), si vous jouez en mode tournoi. Le matériel nécéssaire pour vos parties entre amis se trouve facilement sur Amazon ou sur les boutiques internet spécialisées. Si vous décidez de jouer en mode tournoi, vous devrez déterminer le montant des blindes et le temps de chaque niveau.

 

Dans un club amateur.

 

De nombreuses personnes apprécient les parties de poker en face-à-face, car elles sont l’occasion de rencontrer d’autres personnes, d’échanger en direct, d’essayer de décrypter les intentions derrière les attitudes et les mimiques des adversaires tout en masquant les siennes. Les tables en vis-à-vis sont aussi réputées pour leur bonne ambiance et leur convivialité, car les rivaux ne se contentent pas de jouer, ils parlent énormément, se racontent des histoires, jouent parfois des rôles. Cs tables de poker sont très vivantes et sont le lieu de belles rencontres.

Le poker en ligne :

Bien que les principaux points de règlement du poker sur la toile soient les mêmes que celles en vis-à-vis, la dynamique de jeu est assez différente, ne serait-ce que parce que chacun est limité en temps par les plates-formes et ils ne sont pas face à face, mais chacun derrière leurs écrans. Lorsque les concurrents se trouvent derrière leurs écrans d’ordinateur, il est évidemment plus compliqué de décrypter les émotions des uns et des autres, mais les temps de réaction, ou encore le montant des mises, sont parfois des indications très précieuses qui permettent de comprendre la psychologie des adversaires. Lorsque vous jouez une partie online, vous avez la possibilité, dans la plupart des cas, d’utiliser un tracker (outil additionnel autorisé par les salles de poker sur le web et qui fournit des statistiques sur votre propre jeu et sur celui de vos adversaires). Un autre avantage intéressant du poker sur le net et qu’il permet de jouer contre des gens que vous ne connaissez pas, de niveaux très différents. Si vous jouez au poker en ligne, vous pouvez également choisir de jouer en mode monnaie réelle ou fictive, le montant de votre cave ou de votre buy-in (correspond au montant dont vous devez vous acquitter pour participer à un tournoi ou à un sit and go), vous pouvez aussi choisir la variante à laquelle vous souhaitez jouer, le nombre d’adversaires présents ou encore le temps pendant lequel vous souhaitez jouer (un tournoi dure généralement plusieurs heures alors qu’un sit and go dure généralement de quelques minutes à quelques dizaines de minutes). La plupart des salles sur la toile permettent à leurs clients d’échanger à l’écrit via un chat, inclus dans la plate-forme.

Freerolls Winamax. Parmi les nombreux avantages du poker virtuel, il y a la possibilité de jouer en mode play money (argent fictif), c’est-à-dire uniquement pour des points, qui ne sont pas corrélés à de une somme réelle. Toutes les salles de poker sur internet légales en France, c’est à dire agréées ANJ (Autorité Nationale des Jeux), proposent des freerolls (un freeroll est un tournoi dont le droit d’entrée est gratuit, mais qui permet de rapporter des vrais sous, de quelques centimes à plusieurs dixaines d’euros, aux participants qui terminent parmis les mieux classés). En France, la salle sur le web qui propose le plus de freerolls par jour est Winamax avec 12 freerolls par jour (les autres sont loin derrière en quantité de freerolls proposer). Lorsque vous vous inscrivez sur les room du web légales en France, vous pouvez aussi bénéficier d’un bonus de bienvenue (tous les bonus sont soumis à conditions ; chez ces opérateurs, vous n’avez pas besoin d’un code promo pour profiter des bonus).

La création d’un compte permettant de jouer sur le net se fait en quelques minutes en choisissant un identifiant, un mot de passe (un code secret que vous seul utiliserez pour jouer), en répondant à quelques questions simples sur votre identité. Par la suite, vous devrez fournir un justificatif d’identité (copie de la carte d’identité ou du passeport ou encore du permis de conduire) et un justificatif bancaire (RIB) à l’opérateur. C’est la loi française qui l’impose. Pour vous inscrire, vous devez être majeur.

  Je joue au poker avec Winamax

Les meilleurs sites :

En France, il existe 7 sites de poker sur le net qui sont agréés ANJ, c’est-à-dire qu’ils ont sont autorisé par l’État français à proposer de jouer sur la toile en mode real money aux internautes présents sur le sol français.

J’ai établi le classement des meilleurs sites de poker en France ci-dessous en fonction de critères objectifs comme le nombre de participants présents sur la plate-forme, les offres commerciales, les dynamismes de la communauté, la richesse de l’offre de divertiessement, par exemple.

Voici un classement des meilleurs sites sur le web en France :

# Nom Télécharger Bonus Dépôt Minimum Offre Légal en France et agréé ANJ note sur 20
1
Winamax poker
Test et avis
250 € 15 € Poker + Paris Sportifs 18
2
Pmu Poker
Test et avis
50 5 € Poker + Paris Sportifs + Turf 17
3
Unibet Poker
Test et avis
250 € 5 € Poker + Paris Sportifs + Turf 15
24
PokerStars
Test et avis
15 € 8 € Poker + Paris Sportifs 15
5
Betclic Poker
Test et avis
250 € 10 € Poker + Paris Sportifs + Turf 15
6
Bwin Poker
Test et avis
500 € 10 € Poker + Paris Sportifs 15
7
Party Poker
Test et avis
0 € 10 € Poker 14

Poker gratuit :

Si vous êtes un débutant et que vous souhaitez jouer au poker sur le web, je vous recommande d’abord de ne jouer qu’en mode play money dans une salle légale en France (liste ci-dessus). Le mode play money est un mode de jeu dans lequel vous ne jouez pas vos deniers, mais seulement pour des points. Vous n’avez donc pas besoin d’effectuer un dépôt de fonds pour pouvoir jouer en mode monnaie fictive. Le mode de jeu vous permet de découvrir les logiciels et les applications des opérateurs légaux en France, d’apprendre les bases du jeu à votre rythme, de tester différents types de stratégies et de progresser sans dépenser un centime. Parmi les salles de poker sur le net légales en France, seule Unibet ne propose pas de mode monnaie fictive. 

Si vous voulez jouer au poker gratuit, vous pouvez aussi tester les freerolls. Ce mode de jeu, qui ne vous coûte rien en termes financiers, mais qui peut vous rapporter des sous, permet progressivement de vous constituer une bankroll que vous pouvez faire fructifier grâce à vos gains. Il existe des petits malins, très patients qui n’ont jamais déposé un seul centime sur leur compte client et qui jouent néanmoins régulièrement avec de véritables fonds, après s’être constitué progressivement une bankroll, grâce aux freerolls des salles comme Winamax.

Poker en monnaie réelle :

Beaucoup de gamers vous diront que le véritable poker se joue en argent réel, car selon eux, il doit y avoir un enjeu pour que chacun joue sérieusement et avec application. Lorsqu’il y a un enjeu, les belligérants font souvent leur maximum, c’est un fait bien établi. Cependant, l’enjeu peut ne pas être financier. En effet, dans les clubs de poker amateurs, par exemple, les compétiteurs s’affrontent pour figurer le plus haut possible dans un classement (alors qu’il n’y a pas de contrepartie à gagner), ou pour tenter de faire mieux que le voisin. Il existe donc des enjeux qui sont sociaux, qui relèvent de l’esprit de compétition et qui sont tout aussi importants, sérieux est louables que les enjeux financiers.  

Si vous décidez de jouer avec de vrais euros, je vous recommande d’abord de bien maîtriser tous les aspects techniques, tactiques et stratégiques du jeu, mais aussi de jouer a des limites qui correspondent à une gestion de bankroll raisonnable. Toute somme que vous mettez en jeu ne doit pas vous être indispenssable pour vivre au quotitien. Les fonds que vous mettez en jeu doivent pouvoir être perdu sans que cela ne vous pose de problème. Si ce n’est pas le cas, alors ne jouez pas ces fonds ! Pour jouer convenablement au poker avec des sous, il convient d’être serein vis-à-vis des sommes que vous pouvez perdre, même si l’un de vos objectifs est évidemment de gagner et pas de perdre. D’ailleurs, sachez que ceux qui gagnent du pèze au poker ne sont pas ceux qui jouent pour gagner du fric, mais pour jouer le mieux possible. C’est parce qu’ils veulent être de très bons joueurs (et qu’ils s’en donnent les moyens) qu’ils gagnent des sous. Ce n’est pas parce qu’ils veulent gagner de l’oseille qu’ils sont devenus bons. Le pognon n’étant qu’une conséquence de leur goût pour l’excellence au poker.

Vous pouvez jouer avec des fonds réels en vis-à-vis aussi bien dans une partie privée entre amis, que dans un casino ou dans un club de jeux. Vous pouvez également jouer avec vos sous dans les salles de poker légales en France (il y en a 7 actuellement). Il existe de nombreux formats qui vous permettent de jouer en mode monnaie réelle (cash game, sit and go, tournoi). Certaines personnes vont être très performante dans un format jeu et très mauvaise dans un autre, c’est pourquoi, avant de vous lancer dans tel ou tel format, en misant votre pécule, je vous conseille de vous assurer que vous vous êtes déjà performant dans ce format, en mode play money.

Il est possible de gagner de belles sommes en jouant au poker sur internet (mais cela n’est possible qu’en travaillant réellement votre jeu), mais il est également possible de perdre des fortunes et vous devez savoir que la majorité des gamers sont perdants sur le long terme. J’insiste beaucoup sur cet aspect, car je ne suis pas là pour vendre du rêve, mais pour vous informer que poker avec enjeux financier comporte de vrais risques et doit être pratiqué avec lucidité. D’ailleurs, le poker est ce qu’on appelle un jeu à somme nulle. Cela signifie que ce que les uns gagnent, les autres le perdre. Choisissez donc bien votre camp !

Les variantes :

Dans la très grande majorité des lieux qui vous permettent de jouer au poker en vis-à-vis, la variante qui est la plus jouée est le Texas Hold’em, juste derrière, on trouve l’Omaha. Si vous jouez au poker online, les deux familles que je viens de citer sont également les plus pratiquées. Mais, vous pouvez aussi tester d’autres types de jeux de poker dont des formats plus exotiques, mais pas moins intéressante à connaître et à pratiquer.

 

Exemple de PLO.

 

Quelle variante est la plus jouée sur internet, en France :

En France, plusieurs familles de poker sont autorisées par l’ANJ dans les salles virtuelles. En plus de la variante la plus pratiquée, plusieurs autres sont également autorisés comme l’Omaha (five cards, Hi, Hi/Lo). Il y a aussi le Seven Card Stud, le Razz, le 2-7 Triple Draw, mais aussi le Dealer Choice, le 8 game, ou encore le H.O.R.S.E.

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Les points communs des variantes :

Ces familles de poker ont plusieurs points communs, mais aussi de réelles différences. Parmi les points communs, il y a l’utilisation d’un jeu de 52 cartes ainsi que de jetons qui peuvent représenter des points ou des fonds bien réels. Dans une partie, il y a toujours une première distribution puis des tours d’enchères et le dévoilement de cartes communes (flop, turn, river), s’il reste plusieurs participants en jeu. Parmi les points communs entre les différentes familles, il y a les associations de cartes qui sont (presque) toujours réalisées à l’aide de 5 cartes. Parfois, les cartes privatives peuvent être utilisées pour réaliser un assemblage, parfois elles ne sont pas utiles et dans quelques parties encore, certaines sont obligatoires. Quelle que soit la variante de poker, votre objectif est toujours de gagner, soit en gagnant avec la meilleure main, soit en faisant croire aux autres que vous possédez la meilleure main (il s’agit donc d’un bluff). Quelque soit le type de partie, il existe des tactiques et des stratégies qui permettent de gagner plus souvent. Toutes les parties de poker sont un enchaînement de coups (par exemple, le tournoi représente l’ensemble d’une partie et les coups sont comme des manches de cette partie).

D’autres types de poker :

Voici d’autres variantes plus confidentielles et plus exotiques, mais pas moins intéressantes et amusantes :

  • L’Anaconda Poker.
  • L’Auction Poker.
  • Le Baseball Poker.
  • Le Powerup.
  • L’Irish.
  • Le Church Poker ou l’Iron Cross.
  • L’Ascenceur ou l’Élévator.
  • Le Follow the Queen.
  • Le Carribean Poker.
  • Le Cincinnati Poker.
  • Le The Good, The Bad, and The Ugly.
  • Le Fusion.
  • Le Nullot,
  • Le Strip-poker
  • Le Poker menteur
  • Le Poker d’as
  • Le Caribbean Poker, etc.

La stratégie :

Comprendre et maîtriser les bases du poker comme les principaux protocoles du jeu, ou les valeurs et les 10 types de mains, c’est un bon début. Mais pour gagner plus souvent, il faut aussi développer votre manière de jouer, ainsi qu’apprendre de vos propres erreurs et modifier vos mauvaises pratiques en les corrigeant, avec l’expérience accumulée.

En effet, l’expérience ainsi que les différentes stratégies mises en place au poker sont des éléments clés qui vous permettront de gagner plus souvent et d’optimiser votre technique pour perdre moins et moins souvent et gagner plus et plus souvent, car le poker est un jeu de petits avantages (ce sont les petits avantages cumulés qui feront de vous un meilleur compétiteur).

L’approche que vous utilisez doit à la fois vous convenir et être suffisamment bien maîtrisée pour qu’elle puisse porter ses fruits. Elle doit aussi évoluer en permanence, à mesure que vous progressez.

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Quelques bases stratégiques :

Dans une partie de poker, plusieurs facteurs entrent en compte et chacun d’entre eux a sa propre importance. D’abord, il vous sera sans doute compliqué de les apprivoiser tous à la fois. Mais au fur et à mesure, avec l’habitude et la répétition, cela deviendra plus facile et vous développerez une approche qui sera un patchwork de tout ce qui vous avez appris et assimilé.

Connaître et comprendre les subtilités du jeu :

Bien entendu, la première étape est déterminante, puisqu’il s’agit de maîtriser les bases. Vous devez d’abord comprendre tous les enjeux et les subtilités inhérente à la variante le pratiquer. Par exemple en PLO, le simple fait de connaître les règles du jeu vous donne un avantage par rapport à de nombreux guignols qui n’ont toujours pas compris qu’il faut toujours utiliser 2 de vos cartes privatives et 3 sur le board pour réaliser une combinaison. Du coup, vous allez gagner de nombreux pots, seulement en étant conscient de la règle du jeu et en en profitant.

Cela passe d’abord par la connaissance des couleurs, des valeurs et naturellement des 10 types de mains gagnantes. Mais il s’agit aussi de se pencher sur le déroulement d’une partie. Il vous faut comprendre le principe des blindes, l’importance de la position et surtout des dernières comme celle du dealer, ainsi que l’ensemble des actions possibles lorsque vous êtes en jeu.

La théorie étant généralement plus simple à comprendre quand elle est accompagnée de la pratique, rien ne vaut de l’entraînement, autour de tables gratuites virtuelles au début, par exemple, pour vous familiariser au mieux avec l’univers du poker (en France, je vous conseille de ne jouer que sur les 7 sites agréés ANJ du tableau ci-dessus, car ce sont des sites sûrs, fiables et autorisés et agréés par l’état français).

Sélectionnez vos mains de départ :

Exemple de sélections des mains de départ. Votre main de départ est votre principal outil. C’est votre première décision et le reste du coup découle de ce choix initial, puisqu’il s’agit de savoir si vous souhaitez conserver votre main ou non. Les mains de départ sont divisées en plusieurs catégories, en fonction des probabilités de gagner le coup.

Les mains de départ premium sont les plus attendues de la part de chacun. Ce sont aussi les plus rares. Elles sont constituées deux valets, dames, rois ou as, ou bien d’un roi et un as pareillement colorés. Avec une tel association, vous avez toutes les chances de votre côté preflop (évidemment, si le flop est défavorable, il faudra vous adapter et parfois savoir lâcher votre belle main de départ).

Au niveau inférieur, il y a les mains à potentiel. Comme leur nom l’indique, elles sont à priori moins fortes que les premiums, mais peuvent mener à une belle victoire. Toutes les paires du 7 au 10 sont concernées, de même que les cartes assorties au-delà du 9.

Les autres paires ou assortiments de couleurs font partie des cartes un peu plus incertaines. Elles peuvent aussi bien apporter de bonnes comme de mauvaises surprises. À vous de voir ce que vous souhaitez en faire selon votre position dans le jeu, du montant de votre tapis et votre façon d’aborder la partie (moins il y a de monde dans un coup et plus vous pouvez élargir votre jeu, c’est-à-dire plus vous pouvez jouer des mains plus marginales et inversement. D’autre part, plus vous êtes proche du bouton et plus votre jeu peut s’élargir et inversement. Autrement dit, en début de parole et lorsque de nombreux adversaires sont assis à vos côtés participent à l’action, vous devez être très sélectif dans vos mains de départ). 

Tout le reste est généralement considéré comme bon à jeter (on appelle généralement ces mauvaises mains de départ des « poubelles »), à moins que vous ne vous sentiez suffisamment en forme pour bluffer vos adversaires et tenter de remporter le coup. Attention, car quand vous bluffez, vous prenez beaucoup de risques, car vous avez une main généralement moins bonne que celle de vous adversaires et ceux-ci peuvent très bien ne pas vous croire. Un bon bluff est un bluff construit et un mauvais bluff est un bluff qui n’a pas de sens (exemple : preflop, vous relancez vos adversaires avec A-Q, alors que vous n’avez pas joué depuis plusieurs mains. Un seul adversaire vous suit. Au flop, un roi est sur le board, vous misez, sans avoir le roi et vous remporter le coup. Ce bluff est réussi, car en ne jouant pas pendant plusieurs coups, vous avez montré à vos adversaires que vous sélectionnez vos mains, et dans votre éventail de main possible (qu’on appel range), il y a notamment K-K, A-K, ou encore K-Q. Préflop, vous avez misé, donc vous représentez une bonne main. Au Flop, vous ne vous dégonflez pas et vous misez aussi. Vous représentez alors une main forte qui a touché son flop. Le montant de vos mises doit aussi être juste, par rapport à la situation. Évidemment, dans cet exemple, je présuppose que votre adversaire ne possède aucun roi, ni brelan ou double paire, sans quoi à votre bluff n’aura quasiment jamais aucune chance de passer). 

Tenir compte des probabilités :

Les bases : probabilité. Si vous avez déjà assisté à une retransmission d’une partie de poker télévisée ou sur YouTube, vous avez sans doute remarqué que les commentateurs s’appuient généralement sur des statistiques lorsque les mains sont dévoilées (ses statistiques sont généralement affichées à l’écran). Ces chiffres sont calculés en fonction des probabilités pour chaque main de remporter le coup.

Par exemple, dans une partie en heads up, deux as, en main de départ, aura 85 % de chances de gagner, tandis que deux 5 en aura seulement 60 %. Ces probabilités sont déterminées en fonction de la valeur des cartes, de leurs associations, mais aussi du nombre d’adversaires en jeu et de l’instant où on se situe (avant ou après le flop, par exemple).

J’ai compilé les principales probabilités à retenir dans un court document (sur un demi-A4) au format PDF que vous pouvez télécharger et imprimer gratuitement.

Gérer ses émotions :

Au-delà de la simple connaissance du jeu, le poker est une activité qui fait appel à votre mental (capacité de calcul et de raisonnement) et à vos émotions. Or vos émotions peuvent vous trahir, que vous soyez en train de gagner, de perdre ou que vous soyez en plein bluff, par exemple. 

C’est là que la fameuse « poker face » (paraître impassible, quelles que soient les circonstances) a tout son intérêt. Vous devez systématiquement tenter de masquer tous vos ressentis, car vos réactions, vos gestes, jusqu’à vos mimiques les plus infimes peuvent trahir votre jeu et vos intentions.

2 astuces importantes pour mieux apprivoiser vos émotions : Au-delà des émotions que vous ressentez pendant un coup particulièrement intense, vous devez apprendre à gérer les 7 émotions de base (la peur, la colère, le mépris, la tristesse, le dégoût, la surprise, ainsi que la joie). Pour cela, il est d’abord important de constater que vous avez des émotions, d’apprendre à les connaître, à les ressentir et surtout à les maîtriser. Je vous invite particulièrement à vous renseigner sur la cohérence cardiaque (vidéo d’explication de 3:37 minutes et vidéo de pratique de 2:33 minutes) (des applications gratuites pour smartphone et tablettes sont disponibles en cherchant « cohérence cardiaque » sur le Google Play et l’App Store) (la cohérence cardiaque est un exercice respiratoire très simple qui permet d’arriver très vite à une stabilité émotionnelle
le) et sur la méthode Tipi (voir une vidéo très instructive de 12 minutes) (la méthode Tipi permet très simplement d’apprivoiser et de maîtriser vos émotions négatives en ressentant leurs effets physiologiques) qui sont deux méthodes gratuites et très simples (même des enfants peuvent les pratiquer) à mettre en œuvre et qui vous permettront, très rapidement, de mieux maîtriser vos émotions et de parvenir à une stabilité émotionnelle indispensable pour prendre de bonnes décisions au poker. Avec ces 2 exercices simples, vous serez meilleur au poker (et dans la vie en général), car vous serez émotionnellement plus stables et en plus, vous serez mieux dans votre peau, au quotidien (ce qui est, en soi, déjà très intéressant).

Lire les adversaires :

N’oubliez pas que si les autres peuvent parfois lire en vous, alors vous pouvez aussi lire en eux. Quelle que soit votre maîtrise de vous-même, ne négligez jamais l’importance des réactions de vos adversaires, car c’est une mine d’informations dont la plupart des gens ne sont même pas conscients. Avec de l’entraînement, vous parviendrez à détecter des microgestes  ou des indices de comportement de vos adversaires qui pourront vous renseigner sur la qualité de leur main. Je vous invite à vous renseigner sur les techniques des mentalistes, sur la synergologie (étude de communication non verbale basée sur l’observation) et sur les tells (indices de comportement permettant de déduire le jeu ou les intentions des adversaires). Je vous recommande aussi d’être particulièrement attentif aux fréquences des timings tells (temps de réaction de chacun) et aux patterns (habitudes). Par exemple, certains adversaires, lorsqu’ils sont en bluff, vont avoir tendance à engager une part de leur tapis très vite alors que quand ils ont une bonne main, ils réfléchissent plus longtemps à la manière de la rentabiliser. Si vous remarquez cette tendance chez un adversaire, vous pouvez la noter dans un coin de votre tête et ensuite exploiter ce biais au moment opportun. Lors d’un coup, votre décision ne doit que rarement reposer seulement sur la lecture d’un tell, mais un tell que vous avez remarqué, peut servir à confirmer ou à infirmer une hypothèse ou une déduction.

 

WSOP.

 

Comprendre les tendances de chacun :

Les profils des belligérants (agressif, passif, large, serré). Chacun a naturellement des tendances, plus ou moins prononcées. Évidemment, ces tendances peuvent être maîtrisées, modérées et les bons joueurs de poker sauront à la fois maîtriser leurs propres tendances et s’adapter à celles de leurs adversaires, mais aussi aux dynamiques, selon les tables. On dit qu’il y a habituellement quatre tendances qui correspondent à quatre profils. Afin de comprendre ces tendances, pour chaque concurrent que vous affrontez, vous devez systématiquement vous poser ces deux questions ?

  • Ce rival est-il plus tôt naturellement agressif ou passif ? 
  • Cet opposant est-il plus tôt naturellement serré ou large ?

Un adversaire plutôt agressif relance souvent et entre rarement dans un coup sans avoir relancé. Alors qu’un autre plutôt passif a tendance à suivre et ne relance qu’exceptionnellement.

Une personne serrée sélectionner avec rigueur ses mains de départ et ne jouera qu’un nombre très restreint de mains (par exemple top 5 %, top 10 %, top 15 % ou 20 %, etc. des meilleures mains de départ), alors qu’un adversaire large va posséder une range (éventail) de main de départ beaucoup plus large (le joueur large doit sélectionne aussi ses mains mains de départs, mais ses critères de choix sont différents, car ses intentions sont différentes du joueur serré). 

Pour vos adversaires et pour vous-même, lorsque vous aurez répondu à ces deux questions, vous allez pouvoir commencer à dresser le profil naturel de tout adversaire de poker. Voici les 4 profils différents :

  1. Large passif.
  2. Large agressif.
  3. Serré passif.
  4. Serré agressif.

En fonction de ces quatre critères, vous allez pouvoir déterminer très facilement si quelqu’un joue de manière caricaturale, c’est-à-dire de façon déséquilibrée ou si au contraire, son penchant pour un style de jeu est moins prononcé, donc moins exploitable. Typiquement, les débutants sont très souvent des caricatures de larges passifs alors que les adversaires expérimentés et gagnant sont souvent soit des serrés agressifs soit des larges agressifs, capables d’adaptation permanente. Dresser le profil des adversaires est indispensable, car cela permet de s’adapter et de profiter des faiblesses récurrentes, non corrigées.

Le poker est plus qu’un jeu de combat :

Le poker est un jeu de combat dans lequel il faut exploiter toutes les failles des adversaires tout en cherchant à réduire les vôtres. Vous allez prendre des coups et il vous faudra en donner en permanence. Ce n’est pas un jeu pour les bisounours, d’ailleurs, un adage du jeu nous dit que le « poker est l’activité la plus violente qu’on peut faire assis à une table » (et j’ajoute « tout en restant courtois« , car on n’est pas des brutes). 

Cependant, n’allez pas croire que le poker n’est qu’un jeu de combat, car ce jeu vous permettra aussi de mieux vous connaître et de mieux connaître les autres (et pas seulement pour exploiter leurs faiblesses). Ce jeu est excellent pour vous exercer à réfléchir, à calculer, à comprendre autant les autres que les situations, à agir avec sang-froid, à évaluer, mesurer avec finesse, à développer votre logique, votre concentration, votre patience, votre discipline. Le poker vous exerce au réalisme, à devenir plus tolérant envers vous-même et envers les autres, à gérer les pertes, comme les gains, à établir des plans d’action et à les respecté, etc. Si vous voulez en savoir plus sur tout ce que le poker peut vous apporter, je vous encourage à lire le très bon ebook (17 courtes pages) disponible gratuitement en PDF et réalisé à partir des travaux de David Slansky et Alan N. Schoonmaker, qui se nomme « Le poker est bon pour vous » et qui a été édité gratuitement par les des les éditions Fantaisium (une excellente maison d’édition, dont les ouvrages sont disponibles en français sur le poker et les tours de magie).

Varier son jeu et adopter des routines :

L’un des usages du poker est d’apprendre à brouiller les pistes systématiquement. C’est d’autant plus nécessaire lorsque vous affrontez des personnes avec qui vous avez l’habitude de jouer. Il est important de savoir varier à la fois vos mains de départ, mais aussi la façon dont vous misez en fonction de la qualité de votre main (beaucoup de débutants ont tendance à miser tout petit avec un tirage ou une deuxième ou troisième paire au flop et à s’engager très fort lorsqu’ils ont la main max (main imbattable à ce moment du jeu), ce qui facilite beaucoup la prise de décision des adversaires attentifs aux montants des mises). Vous pouvez aussi adopter des routines (habitudes). Exemple, toujours relancer à 2,5 ou 3 fois la big blind preflop + 1 big blind par limpeur, quelque soit la force de votre main de départ). Varier votre jeu et adopter des routines permet d’être moins lisible pour vos adversaires.

Quelques astuces pour gagner plus souvent :

Une fois que vous serez plus à l’aise et que vous aurez commencé à mettre en place vos propres stratagèmes, vous pourrez vous inspirer des tactiques les plus courantes pour compléter votre façon de jouer.

Il faut, par exemple, savoir profiter de sa position. Lorsque vous êtes le dernier à parler, vous avez un avantage considérable, puisque vous pouvez observer chacun avant d’agir. Adaptez ainsi votre action pour garder un avantage. Par exemple, si vous êtes au bouton, que tout le monde c’est couché avant vous et que vous savez que les rivaux aux blinds sont plutôt serrés, relancer presque systématiquement, car le plus souvent, les personnes aux positions de blinds vont folder (restez tout de même vigilants, car si vos adversaires se mettent à suivre plus souvent, c’est qu’ils s’adaptent, mais étonnamment beaucoup de gens mettent très longtemps à s’adapter et certains ne s’adaptent jamais, alors il faut en profiter et si vos adversaires s’adaptent, modifier votre méthode pour garder plusieurs coups d’avance). 

Mettre sous pression des adversaires est une technique assez courante, surtout si ceux-ci ont une tendance à la passivité. En revanche, si vous observez que certains participants sont agressifs voir sur agressif, il faudra vous adaptez par exemple soit en resserrant momentanément votre jeu, soit en devenant plus passif pendant un temps, soit encore en devenant encore plus agressif avec des 3 bets (corresponds à une surrelance après qu’un rival ait misé et qu’un deuxième est relancé), des 4 bets et même des 5 bets (technique de la pacification décrite par Alexis Beuve dans son livre « Le poker au-delà du hasard »). 

Pratiquer l’isolement : isoler un concurent consiste à relancer ou sur relancer un opposant preflop, lorsque vous êtes en position afin de ne jouer le coup que contre ce seul concurent. Cela permet d’éliminer les autres participants et d’arriver au flop en position de force. L’isolement est particulièrement recommandé contre un short-stack (petit tapi), contre un limpeur, ou encore contre un maniaque (rival trop agressif).

Le semi-bluff : vous misez pour la fold-equity (représente la probabilité que votre adversaire fold après une bonne relance) et pour la possibilité d’amélioration de votre main aux streets suivantes. Exemple : le flop vous apporte un tirage. Votre main n’est pas faite, mais vous avez un potentiel d’amélioration important (vous avez A ♢ K ♢ sur un flop 2 ♡ J ♢ T ♢. Avec ce semi-bluff, vous pouvez remporter le pot tout de suite ou le faire grossir en espérant toucher votre tirage aux streets suivantes.

Le squeeze : preflop, quand des opposants trop larges se contentent de suivre la grosse blind ou relancent trop régulièrement, vous pouvez sur relancer tout ce petit monde, dans l’espoir de remporter le coup et surtout toutes leurs mises.

Le continuation bet : preflop, vous misez ou vous relancez, puis au flop, vous effectuez à nouveau une mise ou une relance, que vous ayez touché ou non le flop. Dans de nombreuses situations, votre adversaire n’aura rien touché non plus et vous emporterez le coup.

Le check-raise : face à un adversaire qui a tendance à utiliser le continuation bet un peu trop souvent, au flop, vous checkez, puis après sa mise, vous le sur relancez avec force. Cette technique peut être employée à d’autres moments qu’au flop. En optant pour un check-raise, vous affichez beaucoup de force et dans de nombreux cas, votre adversaire se couchera. Cette technique peut se faire avec une main légitime, mais aussi en bluff.

Le float : le float et aussi une arme anti-continuation bet. Alors que votre adversaire à effectuer un continuation bet classique au flop, vous vous contenter de le suivre, puis à la turn, vous misez. Cette action de suivre un continuation-bet, puis à miser à la turn représente beaucoup de force et votre adversaire peut folder assez souvent. Ce move (action de jeu), très utile, est relativement efficace, mais il ne doit pas être effectué dans n’importe quelles conditions. En effet, si une carte supérieure au board arrive à la turn, votre move a bien plus de chances de fonctionner que si celle qui tombe à la turn est une brique (carte sans importance qui ne change rien au cours du coup).

Prendre des notes sur vos adversaires : si vos jouer sur internet, vous avez la possibilité de prendre des notes directement dans un espace dédié, sur la plate-forme (à part avec Unibet qui ne permet pas la prise de notes avec sa plate-forme). Si vous jouez en face-à-face, vous pouvez soit opter pour la note écrite sur votre smartphone, soit sur le petit carnet ou tout simplement prendre des notes mentales, dans un coin de votre esprit, qu’il faudra retenir. Prendre des notes est très important, car cela vous permet de rester attentif aux attitudes et aux actions de vos adversaires tout au long de la partie, mais cela vous permet aussi d’utiliser vos notes à des moments décisifs. Par exemple si vous avez remarqué un tell (un signe) de force, cela peut vous éviter de perdre lorsque vous le remarquez à nouveau chez l’un de vos adversaires. Typiquement, lorsqu’un participant découvre qu’il a reçu, comme main privative, deux As, les signes de la surprise apparaissent pendant une fraction de seconde sur son visage (on parle de Micro expression, voir les travaux de Paul Ekman). J’ai également souvent remarqué de la surprise lorsque quelqu’un touche un assemblage max au flop, par exemple un carré max, ou un full max. La surprise, non feinte, est quasiment toujours un signe de grande force. Si vous remarquez ce genre de signe sur le visage de l’un de vos adversaires, n’allez surtout pas tenter un bluff, car vous allez vous retrouver en bien mauvaise posture.

Histoire du poker :

Les origines (possibles) du poker ?

Histoire du jeu. La première référence au poker a été faite en 1930 par Jonathan H. Green, l’auteur de An Exposure of the Arts and Miseries of Gambling. Dans cet ouvrage, il décrivait avec force détails la pratique du poker à La Nouvelle-Orléans depuis 1920. Mais s’il s’agit bien de l’ouvrage qui parle du poker pour la première fois, ce n’est pas à cette époque que remontent les origines de ce jeu. La naissance du jeu pourrait dater du XIIe siècle, du XVe siècle ou même du XIXe siècle. Personne ne peut dire avec exactitude à quel moment est effectivement apparu ce célèbre jeu de cartes. Il est toutefois clair que le poker vient de plusieurs distractions d’origines divers et de pays différents. C’est d’abord en Chine, au Xe siècle qu’on situe le poker avec un jeu de dominos créé par l’empereur lui-même. Puis on le retrouve en Inde 600 ans après sous l’appellation Ganijifa, toujours avec des dominos. Au XVe siècle en France, on retrouve la plume et le brelan qui utilisent abondamment le bluff. On l’associe également au Bragg. Du XVIIe au XVIIIe siècle, on l’assimile au As Nas qui rencontre un grand succès en Iran. C’est cette origine qui introduit la notion de hasard qui attire les passionnés du poker. Le poker viendrait aussi de l’Allemagne où le jeu appelé pochen fait beaucoup penser au poker que l’on connaît aujourd’hui. Ainsi, le poker vient d’un peu partout et a trouvé son identité dans différents jeux de cartes et de dominos. Mais c’est au XIXe et XXe siècle que le poker s’est véritablement fait une place dans l’univers du jeu.

Au 19e siècle :

À La Nouvelle-Orléans, en 1820 des parties, alors appelées Poque se jouaient à 4 avec 20 cartes (les plus grandes valeurs). Le 1er casino ouvre ses portes et les cow-boys, les cheminots et les hommes d’affaires prennent d’assaut le jeu. Entre deux négociations, un bon verre de whisky et des discussions autour des tables, on parie sur celui qui a la main la plus forte et on triche beaucoup. Mais le jeu est interdit et les casinos se déplacent sur les bateaux à aubes qui parcourent le Mississippi. C’est là désormais que le poker fait ses armes et rassemble des professionnels, mais aussi des amateurs venus de partout. En 1935, les parties de poker commencent à intégrer des paquets de 52 cartes et les tables accueillent plus de participants. La tricherie est moins facile, mais encore très présente. En 1838, le jeu change et désormais on ne pari plus sur un joueur, mais on gagne avec des associations de cartes tel que le carré, le full, le brelan, etc. Sur ces bateaux, le jeu voyage, se démocratise et plusieurs manières de jouer apparaissent dont le Stud Poker qui survient après la venue des tirages. Après avoir voyagé su Sud vers l’Ouest, le poker fait son retour en France sous le nom de Poker Français.

Au 20e siècle :

Las Vegas. Au début du XXe siècle, le poker, qui était interdit sous toutes ses formes en Californie est de nouveau autorisé. Mais uniquement la version Draw Poker. Le krach boursier survenu en 1929 a contribué à la relance du poker. Pour renforcer l’économie, le gouvernement l’autorise au même titre que les paris, mais il est toujours contre le Stud. À l’époque (1931), c’était Los Angeles la capitale de ce jeu. Las Vegas se battait déjà pour obtenir la place qui est la sienne aujourd’hui. Il faut pourtant attendre 1940 pour que la ville connaisse son essor. Les joueurs sont très attirés par le jeu clandestin et c’est à Las Vegas qu’il s’épanouit. Finalement, en 1970, les World Series of Poker (WSOP) voient le jour à l’initiative des frères Benny et Jack Binnion. Pour la première édition, Johnny Moss s’attribue la victoire et garde le titre pendant les 8 éditions qui suivent. Par la suite, des mathématiciens et toutes sortes de gens participent et cet événement qui rencontre aujourd’hui encore un énorme succès. Dans le même temps, la coupe se transforme en bracelet et divers livres sur le poker sont publiés.

Le poker online :

Le poker sur le net a connu ses premières heures en 1990 grâce au minitel, mais n’a eu son heure de gloire que plusieurs années après, en 2003. Il a fallu pour cela que Chris Moneymaker, un joueur de poker online emporte le Main Event des WSOP de Las Vegas et reparte avec 2 500 000 de dollars en poche pour que le poker sur internet décolle vraiment. Dès lors, le nombre de participants aux parties de poker sur le web a augmenté de façon rapide. Parallèlement, le 800, le nombre de participants au Main Event des WSOP de Las Vegas est passé à 2 000, puis à 5 000, avant d’atteindre 8 500 participants. Mais avant 2003, le poker se jouait déjà de manière virtuelle. D’abord avec le minitel, sur des tables virtuelles en 1993, puis avec les sites web en 1996. En 1998, l’univers du poker voit la création d’une salle dédiée au poker sur la toile. C’est PlanetPoker et elle prélève 5% des gains des participants. Son fonctionnement semble efficace et la même année, ParadisePoker, une seconde salle ouvre ses portes. Dès lors, les salles virtuelles se sont multipliées, même si toutes n’ont pas survécu. C’est notamment le cas de PokerSpot en 2000 qui n’a pas réussi à récolter les mises des participants et a donc été incapable de payer les gagnants. Ce scandale a occasionné la fermeture de cette salle, mais a également permis aux autres leaders du domaine de trouver des solutions de paiement plus efficaces. La marque PokerStars a lancé la première version de son logiciel 2001. C’est aujourd’hui le leader mondial

Et en France :

En France, le poker sur la toile est officiellement autorisé depuis 2010. Avant cette date, il était déjà possible de jouer en France sur des sites qui avaient obtenu une licence de l’un des états de l’Union européenne, bien que la France n’autorise pas officiellement le jeu sur ces plateformes. À partir de 2010, la France a décidé de se mettre en conformité avec les directives européennes qui prévoient la liberté la libre circulation des biens, des personnes et des services. En se mettant en conformité avec les directives européennes, la France a évité de payer de lourdes aux amandes, mais cela lui a aussi permi de décider des termes les conditions de l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent sur internet sur son territoire. À partir de 2010, la France s’est dotée d’une autorité administrative indépendante, l’ARJEL (Autorité de Régulation des Jeux En Ligne), chargée de réguler les distractions interractives avec enjeux financiers sur le net, d’attribuer des licences aux opérateurs qui respectaient et un cahier des charges très strict, de permettre de mieux protéger les personnes fragiles (avec un risque de développé un jeu excessif), ainsi que les mineurs en obligeant les opérateurs à contrôler l’âge de leurs clients. En 2020, l’ARJEL a été remplacé par l’ANJ, dont la mission et les pouvoirs ont été étendus. L’histoire du poker n’a pas fini de s’écrire, avec de belles pages qui resnt à venir.

  Je joue au poker avec Winamax

Culture du poker :

Si vous lisez l’e-book « Le poker est bon pour vous » (disponible en téléchargement gratuit, plus haut sur cette page), vous allez vous rendre compte que le poker ce n’est pas qu’un jeu, c’est aussi un outil qui vous permettra de progresser dans de nombreux aspects de votre vie. Certains (dont je fais partie) n’hésitent pas à dire que le poker est une véritable philosophie de vie, car ce jeu apporte beaucoup en termes de compréhension de soi, des autres, des rapports humains, des situations et constitue un véritable outil de développement personnel. Le poker est un jeu si dense que de nombreux auteurs se sont penchés sur le sujet : écrivains, cinéastes, auteur de fiction,  stratèges, scientifiques (notamment dans le domaine des neurosciences), etc.

Films tournant autour du poker :

Il existe beaucoup de films consacrés au poker ou dont certaines séquences y font allusion. En voici quelques films parmi les plus connus :

  • Rounders (les joueurs) : sorti en 1998. Réalisation de John Dahl (acteurs connus : Matt Damon, John Malkovich, Edward Norton,  John Turturro, Martin Landau, Paul Circero). Excellent film, qui révèle l’un des secrets du poker (savoir attendre le bon moment).
  • Maverick : sorti en 1994, ce très bon film retrace l’histoire d’un joueur professionnel (Mel Gibson) qui cherche par tous les moyens à financer sa participation un très grand tournoi.
  • Le Kid de Cincinnati : réalisé par Norman Jewisonen 1966 (avec Steve McQueen). Le film porte sur l’ascension d’un joueur de poker et sur les pérégrinations amoureuses. 
  • The Sting (l’arnaque) : bon film réalisé en 1973 par George Roy Hill dans lequel deux arnaqueurs joués par Robert Redford et Paul Newman montent une arnaque pour venger la mort d’un ami. L’une des étapes de l’arnaque est une partie de poker.
  • Casino Royale : sortie en 2006. Dans ce James Bond, le héros affronte Le Chiffre au cours d’une partie de notre jeu favorit.
  • La Tueuse : ce gros nanar français bien caricatural, nous compte les frasques d’une joueuse acro, mais talentueuse. Ce navet francophone est sorti en 2010. Il est réalisé par Rodolphe Tissot (acteurs : Adrienne Pauly, Guillaume Denaiffe, Maurice Bénichou, Manuel Bevand (manub_)). Outre un scénario très pauvre, ce très mauvais film véhicule quantité de clichés sur le poker dont on se passerait très bien.

Documentaires :

Parmis tous les documentaires, voici quelques-uns parmi les plus connus :

  • Nosebleed (saignement de nez) : excellent documentaire réalisé par Victor Saumont (Tapis_volant) sur les joueurs de très haute limite. Ce documentaire parle du quotidien de Alex « Alexoonmoon » Luneau et Seb « Seb86 », 2 compétiteurs de talents alors enquête d’un bracelet de championnat du monde lors des WSOP de 2014 à Las Vegas.
  • Boa : ce documentaire de 2015 permet de partager la vie de Guillaume Darcourt, un joueur professionnel. Ce documentaire réalisé par Loïc Xans (connu pour son émissions « dans le carré », diffusée sur YouTube) mêle savamment les tranches de vie et les interviews d’un compétiteur de tallent qui se confient sans fausse pudeur sur son parcours, ses doutes, ses objectifs.
  • That’s Poker : un documentaire de qualité sur les coulisses des WSOP de Las Vegas de 2006, vus par 4 joueurs de poker professionnels qui vont se livrer un marathon afin de tenter de décrocher un bracelet, récompense ultime de ces championnats du monde de poker en vis-à-vis .
  • Lost in Vegas (perdu dans Vegas) : lors des WSOP de 2006, ce documentaire suit le parcours et les doutes de Patrick Bruel (artiste, chanteur, joueur de poker de talents et fin connaisseur du jeu, qui a gagné un bracelet en 1998, et plus de 1,5 million de dollars cumulés en tournoi).
  • Dans la tête d’un pro : série de documentaires dans laquelle les membres du team Winamax sont filmés pendant des tournois nationaux ou internationaux. Au montage, le pro qui est filmé commente, en voix off les coups les plus intéressants où ceux qui sont décisifs. C’est une mine d’informations pour tous ceux qui veulent progresser techniquement au poker et passer un bon moment.
  • Dans la tête d’un joueur de poker : très bon documentaire, très instructif, diffusé en 2016 sur RMC propose une expérience inédite à 4 professionnels du team Winamax. Au moyen d’imagerie cérébrale, des scientifiques expliquent les processus neurologiques mis en œuvre par différents pros. À voir de toute urgence.

Livres :

Il existe de très nombreux livres sur le poker, voici une sélection parmi tous ceux qui existent en français :

  • Le poker et bon pour vous de David Slansky et Alan N. Schoonmaker explique tout ce que le poker peut vous apporter.
  • Poker Cadillac de François Montmirel & Thomas Fougeron est une des références du poker de tournoi.
  • Le mental au poker (1 et 2) de Jared Tendler. Avec une partie très intéressante sur le tilt (perte de la maîtrise de vos émotions) et sa gestion, ces deux livres sont aussi importants que les livres de technique.
  • Poker Code de François Montmirel répertorie de nombreux tells au poker. C’est un livre danse et très bien illustrée et documentée.
  • Poker duel de François Montmirel est exclusivement consacré au Heads-Up.
  • Harrington On Holdem Vol. 1, 2 et 3, par Dan Harrington & Bill Robertie établir des stratégies pour les tournois.
  • Kill Elky (volumes 1, 2 et 3), par Bertrand Grospellier propose sa vision des tournois.
  • Poker, Gagnez en tournois (volume 1, 2 et 3) par Eric Lynch, Jon Turner, Jon Van Fleet explique comment gagner en tournoi.
  • Le poker au-delà du hasard d’Alexis Beuve propose une vision profonde et avancée du poker, pour les connaisseurs.
  • Poker Is War, par Yann Le Dréau, Alexis Beuve et Franck Garot permet une compréhension avancée du jeu.
  • Le Poker : Des bases à la stratégie Lou Krieger et très intéressant pour les débutants.
  • Pot Limit Omaha de Jeff Hwang : stratégies et applications pour gagner en PLO.
  • Chaque Main Révélée par Gus Hansen revient sur plusieurs mains charnières d’un tournoi fameux.
  • Poker : Passer Pro par Manuel Bevand. L’auteur donne des pistes pour répondre à la question faut-il passer pro ?
  • La chance et les jeux de hasard de Marcel Boll. La partie la plus intéressante de ce livre ne concerne pas le poker, mais le jeu de pile ou face qui permet de prendre conscience des statistiques et les risques des montantes. Marcel Boll est un mathématicien qui décrit très simplement et sans formule compliquée, les « conséquences pratiques qui peuvent se déduisent des principes ».
  • Poker Face (axé sur lecture des expressions corporelles) et La Machine à gagner (1 et 2) d’Alexis Laipsker :

La majorité de ces livres peuvent être trouvés facilement sur le fantaisium.fr ou sur Amazon.fr.

Grands joueurs :

Voici quelques-uns des plus grands compétiteurs de poker les plus connus :

  • Stu Ungar : surnommé The Kid, il est considéré comme l’un des plus grands génies du poker. Il a emporté trois fois le Main Event des WSOP. Il est mort en 1998 à l’âge de 45 ans.
  • Doyle Brunson a remporté 10 bracelets lors des WSOP. C’est aussi l’un des auteurs de « poker super system ». Les habitués des parties high stakes de connaissent bien. 
  • Johnny Chan, surnommé l’Orient-Express, à gagner 10 bracelets aux WSOP, dont 2 lors du Main Event (le tournoi phare des WSOP).
  • Phil Hellmuth, souvent appelé « The poker brat » a déjà empoché 13 bracelets lors des WSOP, dont 2 lors du Main Event.
  • Phil Ivey, surnommé le « Tiger Woods du poker » détient 10 bracelets remporter lors des WSOP. Il a accumulé plus de 24 millions de gains pendant sa carrière et c’est l’un plus respectés du circuit professionnel. C’est également un habitué des parties high stakes.
  • Justin Bonomo : cet américain a gagné 3 bracelets lors des WSOP et il a cumulé plus de 49 millions de dollars de gains.
  • Daniel Negreanu, surnommé « Kid poker » a obtenu 6 bracelets pendant les WSOP et il cumule plus de 29 millions de dollars de gains. C’est aussi un habitué des tables à gros enjeux financiers. Il fut longtemps un ambassadeur de la marque PokerStars.
  • Mike Matusow : détenteur de 3 bracelets aux WSOP de Las Vegas.
  • Patrick Bruel (P14B) et probablement le plus connu des pointures de poker en France. Il a gagné un bracelet lors des championnats du monde de poker en 1998 et il cumule plus de 1,5 million de dollars de gains en tournoi. C’est en grande partie grâce à lui que le poker a été popularisé en France, avec son émission  » World Poker Tour » diffusée sur Canal+, de 2005 à 2010. Il est également l’un des actionnaires de Winamax et membre du team Winamax. Il a réalisé un DVD, en 2006, qu’on peut encore voir sur YouTube et qui se nomme « Poker coach » dans lequel il explique les bases du poker pour les débutants.
  • Chris Moneymaker est définitivement entré dans l’histoire en 2003 après avoir gagné 2,5 millions de dollars et un bracelet lors du Main Event des World Series of Poker, après s’être qualifié grâce à un tournoi satellite sur internet. En effet, cette légende issue d’internet qui s’être imposé sur le circuit live avec autant de force est considéré comme un pionier. Il fut suivit par une longue série de joueurs de poker qui ont fait leurs armes sur internet avant de gagner des titres les millions de dollars au poker en face-à-face. Ce titre remporté par Chris Moneymaker et souvent considéré comme un événement déclencheur du boom du poker virtuel. De 2003 à 2022, il fut ambassadeur de la marque PokerStars.
  • Adrian mateos diaz : Membre du team Pro Winamax et détenteur de 3 bracelets aux WSOP et d’un lors de l’ET de 2013.
  • Bertrand Grospellier, connu sous le pseudonyme d’Elky, est français. Il est né en 1981 est le 1er Français à avoir gagné à la fois un bracelet lors des WSOP, un autre lors du WPT) et un autre encore pendant un EPT. Il est notamment connu pour avoir été un gamer pro de StarCraft et avoir été sponsorisé par plusieurs sites tel que PokerStars ou encore PartyPoker.
  • Davidi Kitai : membre du Team Winamax, il est né en 1979 en Belgique a déjà remporté trois bracelets l’heure des WSOP et il a cumulé plus de 9 millions de dollars de gains. Il est connu pour être un expert de la lecture des tells et pour des heros call (suivre après une relance avec un jeu faible alors que l’adversaire à un jeu encore plus faible) extraordinaire.
  • Parmis les célébrités Françaises, on peut aussi citer Bruno Fitoussi, Johan Guilbert (Yoh Viral), Benjamin Pollak, Antoine Saout, Sylvain Loosli, Fabrice Soulier, Roger Harabedian, par exemple.
  • Parmis les autres célébrités du jeu online, on peut retenir Niklas Astedt, Timothy Adams, Kahle Burns, Mikita Bodyakovsky, Alex Luneau, Patrik Antonius.
  • Des joueurs en vis-à-vis ont également laissé leur nom dans l’histoire comme Stuart Errol Ungar (surnomé The Kid), Johnny Moss, Johnny Chan, Antonio Esfandiari, Gus Hansen, Sam Trickett,Fedor Holz, Justin Bonomo, Antonio Esfandiari.
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Auteur de l'article : Je m’appelle Fred et je suis fan de gaming depuis toujours. Sur le blog ludo9.com, je vous partage mon expérience, mes avis, mes astuces et mes découvertes. Mon ambition est de vous aider à mieux vous amuser et à gagner.

 
 
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Citation du moment :

« Sachez que la vie présente n’est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie ; ensuite, elle devient des débris. […] »
Le Coran (Sourate LVII Le fer)